ÉDUCATEUR CANIN AIX-EN-PROVENCE
Les bases sur lesquelles reposent le choix des reproducteurs canins, à vocation spotive ou utilitaire, sont leurs résultats au travail (éducation canine, concours canins dressage pour chien). Pour le généticien, le but est de réaliser la meilleure comparaison possible entre les potentiels génétiques transmissibles (valeurs génétiques additives) au vu des pertormances exprimées (phénotype): une telle approche n'est concevable que dans le cadre d'épreuves d'éducation canine et de dressage pour chien sportives disposant d'un règlement précis.
Dans un schéma de sélection directe (recherche d'amélioration d'un génotype travail), le premier problème qui se présente pour la pertormance sportive réside dans la difficulté de mesurer cette dernière avec la justesse (ou objectivité), la précision et la répétabilité requises. La course chronométrée du Lévrier de course représente la situation idéale la plus favorable, mais pourtant durant celle-ci plusieurs paramètres de sélection peuvent être retenus :
- le meilleur temps réalisé sur les différentes courses d'une rencontre
- le temps moyen calculé sur ses courses.
Des critères de sélection indirecte (influant sur la performance) peuvent être retenus; il peut s'agir par exemple de performances-tests réalisées en conditions standardisées, ou de la longueur de la jambe du Lévrier de course dès lors que celle-ci est corrélée positivement à sa vitesse, voire du comportement des angulations entre les segments osseux durant l'épreuve sportive. La modélisation des performances représente l'étape préliminaire indispensable à l'évaluation ; elle doit se concrétiser par une représentation mathématique des effets génétiques et non génétiques influençant le caractère étudié, et déboucher sur un index de pertormance. Dans ce sens, un premier travail a été réalisé en France (Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort) afin de proposer une évaluation génétique des Whippets de course: ditférents facteurs du milieu ont été introduits dans une modélisation de la performance (cynodrome, sol, distance parCourue, leur, année, sexe, age, format du chien et catégorie de vitesse), certains révélant un effet significatif sur la performance. Ainsi, par exemple, l'effet "distance se traduit par une supériorité spécifique des vitesses obtenues sur 2 métres qui est de 0,4 m/s. Les travaux du Professeur Courreau, spécialiste de genétique du chien de sport.