Le propriétaire d'un Berger de Podhale doit être conscient de plusieurs choses : Le Berger de Podhale n'est pas un « nounours » mais un chien de protection avec un caractère affirmé. Le Berger de Podhale a une mémoire d'éléphant, gare à celui ou à celle qui viendrait à lui déplaire, des années après il s'en souviendrait. Le Berger de Podhale se sent responsable, il veut décider de lui-même. Ce n'est pas un chien pour ceux qui apprécient l'obéissance, la soumission, et le dressage, il ne fait rien sur ordre, il ne fait quelque chose que par conviction, ou respect car il ne pense que par lui-même mais : 1. Il ne respectera son propriétaire que si celui ci est patient, plein d'assurance,sans cris, sans hurlement dans l'accompagnement respectueux de sa maturation. Mais il ne faudra pas oublier que le maître doit devenir son "chef de meute ", que son autorité ne devra pas être contestée, et qu'une éducation laxiste ne pourra pas être compatible avec le caractère de fond du berger de podhale. 2. Il faut impérativement éduquer un Berger de Podhale qui doit apprendre les règles de la hiérarchie dès son plus jeune âge. 3. Le Berger de Podhale est un chien qui se désocialise extrêmement rapidement, il faut impérativement avoir du temps pendant au moins la première année de sa vie pour le sortir au moins deux fois par semaine en ville et le faire « tripoter » par de nombreuses personnes étrangères à la cellule familiale. Le Berger de Podhale doit vivre libre, libre de son temps et de ses mouvements pour qu son sens de l'observation, de sa réflexion et de son action puisse s'exprimer. Ce n'est pas un chien d'appartement, une surface de terrain lui est indispensable. Il a besoin de lumière, de soleil, d'air, de vent, et de pluie sur son pelage pour qu'il soit beau, il doit pouvoir courir, sauter à sa guise pour que son ossature et sa musculature se développent. Son attachement à " sa meute " est incompatible avec une vie de chenil, car il souffrirait de son inutilité. Lorsqu'il n'a plus de troupeau à garder, le berger de podhale s'attache à son nouveau troupeau : sa cellule familiale. Il devient alors un compagnon très proche de ses maîtres, quelque fois même un peu envahissant, voir collant, extrêmement affectueux. Il voue une fidélité sans borne à ses maîtres, particulièrement attentif aux enfants avec qui il tisse un rapport privilégié, à condition que ces derniers soient élevés dans le respect de l'animal.