Descendant de l'antique dogue espagnol, le presa Canario est originaire de l'île de Ténériffe aux Canaries.
Présent à l'état sauvage sur ce territoire dans toute l'histoire de ces îles, le Canario s'est domestiqué au fur et à mesure des années pour devenir un chien de troupeau et de garde.
Aux 16ème et 17ème siècles, à l'arrivée des britanniques et de leurs chiens, venus s'installer pour le commerce du vin produit dans cette région, le presa Canario a été utilisé pour les combats.
Un grand enthousiasme s'est alors emparé de la population pour ce chien si puissant. Ainsi, pour produire les meilleurs combattants possible, on a croisé le presa avec le Mastiff anglais de l'époque et le Bardino Majorero autre chien insulaire. Sont apparus alors de grands chiens puissants au fort tempérament, idéal pour l'affrontement.
Une réelle compétition s'est organisée entre les îles de l'archipel afin de produire les meilleurs combattants. La tradition de ces combats était alors instaurée et la fierté des éleveurs remise en cause à chaque rencontre.
Cependant, en 1940, les autorités internationales interdirent les combats de chiens, ce qui entraîna de façon significative le déclin de l'intérêt des habitants et par conséquent la disparition quasi-totale de la race du presa Canario.
Seuls quelques éleveurs passionnés se préoccupèrent de ce chien et décidèrent de préserver ce patrimoine. Deux courants complètement différents firent leur apparition. Le premier cherchant à renouveler la race en amenant du sang d'autres chiens comme le Rottweiller, le Dogue Allemand ou le Mâtin napolitain, ce qui eu comme effet d'affaiblir la souche originelle.
Ce constat fût confirmé en 1990 où la quasi-totalité de ces spécimens furent disqualifiés à leur présentation à l'exposition internationale de Barcelone.
Le second courant de travail a, quant à lui, essayer de reconstruire la race à partir du peu de spécimens restant, mettant un point d'honneur à valoriser les lignées génétiques les plus pures.
Lors des années soixante-dix, le retour aux cultures anciennes opéra un changement radical. Le presa Canario, patrimoine de l'île, connu un nouvel élan et les demandes affluèrent de toute la péninsule. De plus, pour ne pas renouveler les erreurs du passé, les éleveurs signent en 1982, une charte d'authenticité et créent le club espagnol du presa Canario.
En 1989, la Real Sociedad Centrale (SCC espagnole) homologue le standard proposé par le club. Depuis, le standard est de plus en plus suivi et les sujets de plus en plus homogènes. Ainsi stabilisée, la race se fait apprécier par des amateurs de tous les continents.
On peut cependant remarquer que les objectifs sont différents selon les îles : le tempérament et la combativité sont privilégiés en Gran Canaria et l'harmonie physique à Ténérife.
Physique
Présent à l'état sauvage sur ce territoire dans toute l'histoire de ces îles, le Canario s'est domestiqué au fur et à mesure des années pour devenir un chien de troupeau et de garde.
Aux 16ème et 17ème siècles, à l'arrivée des britanniques et de leurs chiens, venus s'installer pour le commerce du vin produit dans cette région, le presa Canario a été utilisé pour les combats.
Un grand enthousiasme s'est alors emparé de la population pour ce chien si puissant. Ainsi, pour produire les meilleurs combattants possible, on a croisé le presa avec le Mastiff anglais de l'époque et le Bardino Majorero autre chien insulaire. Sont apparus alors de grands chiens puissants au fort tempérament, idéal pour l'affrontement.
Une réelle compétition s'est organisée entre les îles de l'archipel afin de produire les meilleurs combattants. La tradition de ces combats était alors instaurée et la fierté des éleveurs remise en cause à chaque rencontre.
Cependant, en 1940, les autorités internationales interdirent les combats de chiens, ce qui entraîna de façon significative le déclin de l'intérêt des habitants et par conséquent la disparition quasi-totale de la race du presa Canario.
Seuls quelques éleveurs passionnés se préoccupèrent de ce chien et décidèrent de préserver ce patrimoine. Deux courants complètement différents firent leur apparition. Le premier cherchant à renouveler la race en amenant du sang d'autres chiens comme le Rottweiller, le Dogue Allemand ou le Mâtin napolitain, ce qui eu comme effet d'affaiblir la souche originelle.
Ce constat fût confirmé en 1990 où la quasi-totalité de ces spécimens furent disqualifiés à leur présentation à l'exposition internationale de Barcelone.
Le second courant de travail a, quant à lui, essayer de reconstruire la race à partir du peu de spécimens restant, mettant un point d'honneur à valoriser les lignées génétiques les plus pures.
Lors des années soixante-dix, le retour aux cultures anciennes opéra un changement radical. Le presa Canario, patrimoine de l'île, connu un nouvel élan et les demandes affluèrent de toute la péninsule. De plus, pour ne pas renouveler les erreurs du passé, les éleveurs signent en 1982, une charte d'authenticité et créent le club espagnol du presa Canario.
En 1989, la Real Sociedad Centrale (SCC espagnole) homologue le standard proposé par le club. Depuis, le standard est de plus en plus suivi et les sujets de plus en plus homogènes. Ainsi stabilisée, la race se fait apprécier par des amateurs de tous les continents.
On peut cependant remarquer que les objectifs sont différents selon les îles : le tempérament et la combativité sont privilégiés en Gran Canaria et l'harmonie physique à Ténérife.
Physique